L’étude menée, au niveau de deux safranières de Ghardaia (Photos 1 et 2), sur les bioagresseurs a montré que les fleurs de cette plante condiment ne sont pas sujettes à des attaques de bioagresseurs car elles sont cueillies par les safraniers dès leur sortie. Par contre les deux autres parties qui sont les bulbes et le feuilles sont par contre attaquées. Les attaques, peu graves, viennent particulièrement d’un rongeur (lièvre) et d’un oiseau (perdrix). Les lièvres s’attaquent au feuilles du safran (Photos 3) et les perdrix nuisent surtout aux bulbes (Photo 4). Signalons aussi comme bioagresseurs les mauvaises herbes qui concurrencent le safran dans les éléments nutritifs et l’eau (Photo 5). Ces adventices sont d’origine locale (cas de Moricandia arvensis) et d’origine exogène, introduites soit particulièrement par l’alluvion utilisé comme substrat de culture par les safraniers.
Photo 1 : Site d’étude sis au niveau de Berriane.
Photo 2 : Site d’étude sis au niveau de N’Tissa (Commune Bounoura).
Photo 3 : Plants de safran broutés par des lièvres.
Photo 4 : Des bulbes détérés par les perdrix.
Photo 5 : Les mauvaises herbes envahissent la safranières (En médaillon en haut à à droite : Moricandia arvensis et en médaillon en bas à gauche : Kochia scoparia)